i. Disponibilité (71ème/100) : Le rapport note une large utilisation d’internet en Algérie (74% des ménages, 1,22 abonnement mobile par habitant), un excellent raccordement à l’électricité et une bonne couverture 3G (97% du territoire). En revanche, la couverture 4G est insuffisante (seulement 31% du territoire), tout comme la qualité et la vitesse du réseau, et ce malgré d’importants efforts effectués depuis un an.
ii. Coût (69ème/100): Le prix d’achat des smartphone est élevé. Les tarifs appliqués par les opérateurs sont dans la moyenne mondiale, malgré une concurrence entre opérateurs relativement importante.
iii. Pertinence (81ème/100) : De nombreux contenus sont disponibles dans les langues du pays, mais des améliorations sont possibles concernant la e-finance, la e-santé et le e-commerce. La disponibilité de contenus en lien avec les services publics est considérée comme moyenne.
iv. Readiness (87ème/100) : Les niveaux de culture numérique, de respect de la vie privée et de sécurité peuvent être améliorés. Le rapport note un important taux de confiance vis-à-vis des informations issus des réseaux sociaux (15ème mondial).
Début février, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques algérienne a annoncé qu’elle avait assigné aux opérateurs mobiles de nouvelles fréquences, permettant une hausse de capacités des réseaux 3G et 4G. Avec un débit moyen de 1,37 Mb/seconde, le magazine Ceoworld a récemment classé l’Algérie 182ème/207 des pays selon la vitesse de leur débit internet.