Agriculture

En Algérie, l’agriculture et la réduction de la dépendance alimentaire figurent officiellement au rang des priorités nationales. Cependant, malgré la mise en place de plusieurs réformes de développement agricole, l’Algérie ne suffit à ses besoins alimentaires qu’à hauteur de 70%. La facture alimentaire, présente un budget destiné à l’importation de produits agricoles parmi les plus importants au monde (17,6 % des importations totales) et qui fait de l’Algérie, l’un des plus grands pays importateurs net de produits alimentaires.

 

Sommaire :

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Classement

La Nomenclature algérienne des activités (NAA) classe l’agriculture comme premier secteur du domaine économique (section A). 

 

Au sens le plus large, ce secteur de l’économie comprend les cultures, l’élevage, la chasse, la pêche et la sylviculture. La nomenclature d’activités algérienne établit une distinction entre l’activité agricole (exploitation des ressources naturelles en vue de la production des divers produits de la culture et de l’élevage, division 1), la sylviculture et exploitation forestière (division 2), et l’activité de pêche (exploitation professionnelle des ressources halieutiques en milieu marin ou en eau douce, division 3).

 

Importance du secteur

Sur le plan structurelle la faiblesse de l’agriculture algérienne est un constat partagé par la littérature sur le sujet, l’examen des causes de cette faiblesse ne fait guère consensus, mais beaucoup s’accordent du fait de l’absence de continuité des politiques mises en oeuvre par l’Etat algérien depuis l’indépendance.

 

Au cours des 15 dernières années (2000-2014), la production intérieure brute agricole (PIBA) est passée, en pourcentage du PIB, de 8,3 % en 2000 à 9,2 % en 2010 et à 11,2 % en 2014, hausse imputée à un accroissement des productions maraichères et animales. Le produit intérieur brut du secteur agro-alimentaire s’est stabilisé autour de 5,6 % du PIB national à la fin du dernier plan quinquennal.

 

 

Les indicateurs et indices clès

Suivis des principaux indicateurs

SAU

La surface agricole utile (SAU) s’élève à 8,4 millions d’ha, en 2012, ce qui représente 3,6 % de la superficie totale du pays. Les zones de parcours représentent 32,9 millions d’ha.La surface irriguée s’élève à 1,1 million d’ha, soit 13 % des terres cultivées. 4,2 millions d’ha de forêts et maquis complètent les terres à vocation agricole et rurale.

La culture, ou production végétale, est divisée en grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux et quelques légumes), arboriculture fruitière, viticulture (production du raisin), sylviculture et horticulture.

 

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Evolution du secteur en général

En 2018, le taux de croissance dans l’agriculture est appréciable et se démarque des contreperformances des années 2016 et 2017. Ainsi, après une croissance de la valeur ajoutée de l’agriculture de 1,8% en 2016 et de 1,0% en 2017, l’année 2018 renoue avec un taux de croissance supérieur évalué à 5,0%. La croissance du secteur de l’agriculture en 2018 est due à une production de céréales largement plus importante que celle de l’année 2017, soit 61,0 millions de quintaux en 2018 contre 34,8 millions de quintaux en 2017 mais également à un meilleur comportement des autres spéculations. Ainsi, la production végétale hors céréales connait un taux de croissance de 5,1% en 2018 contre 0,4% en 2017 à l’inverse la production animale enregistre une légère baisse de 1,2 % contre une croissance positive de 0,4 % en 2017.

Production végétale

Plusieurs filières agricoles ont connu des hausses de production durant la campagne agricole 2017-2018, en comparaison avec la précédente 2016-2017,

Il s’agit des céréales, des cultures industrielles, les maraîchères, les fourrages, les agrumes, les dattes, les viandes blanches et le miel.

 

Production animale

L’effectif global du cheptel (toutes races confondues), s’est établi en 2018 à 36.013.296 de têtes, avec prédominance de la race ovine soit près de 80%.

Comparativement à 2017, l’effectif global n’a enregistré que 173.528 têtes de plus, soit l’équivalent de 0,5% seulement.

Cette hausse est imputable à la race ovine qui s’est distinguée par une augmentation de 330.392 têtes de plus par rapport à 2017. 

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