Cette relative stagnation des prix sortie d’usine, optique acheteur, s’explique par une baisse ou stagnation des prix de la majorité des secteurs d’activité durant le 3ème trimestre 2020 et par rapport au trimestre précédent.
En effet, à l’exception, d’une hausse de (+1,4%) des prix à la production des mines et carrières et de (0,5%) des industries des bois, le reste des branches ont connu soit une baisse ou une relative stagnation des prix à la production industrielle.
Au cours du 3eme trimestre 2020 et par rapport au précèdent, les prix à la production industrielle du secteur de l’énergie ont reculé de (7%) , les matériaux de construction (-0,2%).
Au 3ème trimestre 2020 et par rapport à la même période 2019, les prix à la production industrielle, hors hydrocarbure, ont augmenté de 2,2%, selon l’organisme des statistiques.
Durant les neuf premiers mois 2020 et par rapport à la même période de l’année d’avant, les prix à la production du secteur industriel public, hors hydrocarbures, ont connu, une variation haussière de 2,5%.
Cette variation a été tirée essentiellement par les secteurs des industries des cuirs et chaussures avec 9,9%, les mines et carrières avec (7,2 %), énergies (5,2 %) et les industries sidérurgiques métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) ave (3,9 %).
D’autres secteurs industrielles ont, également, connu des hausses qui restent moins importantes, il s agit des textiles avec (2,8%), des industries des bois (1,8 %) , des industries agroalimentaires avec (1,2%), alors que les industries chimiques et les matériaux de constructions ont connu une relative stagnation avec respectivement (0, 3 %) et (0,1 %).
Pour rappel, la croissance moyenne annuelle des prix à la production industrielle publique hors hydrocarbures, sur toute l’année 2019, avait atteint 2,8% par rapport à 2018.