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Quant au taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures, il a été de 2,4% en 2019, contre 3% en 2018, un taux qui constitue, selon l’Office, « une performance appréciable ».

La croissance 2019 est « positive malgré le contexte de déficit du compte courant de la balance des paiements, de baisse des réserves de changes et également de baisse de la croissance dans le secteur des hydrocarbures », relève l’Office dans sa dernière publication sur les comptes économiques en volume de 2016 à 2019.

Le secteur de l’énergie a observé une baisse de 1,2% au 1er trimestre de l’année en cours et par rapport à la même période de l’année dernière, a indiqué l’ONS.

 

Les Hydrocarbures ont reculé de 3,3%. Ce repli de la production s’explique, essentiellement, par une baisse de 3,9% de la branche « pétrole brut et gaz naturel » et une chute de 11,9% de celle de « liquéfaction du gaz naturel ».

Ce taux de croissance a été tiré, essentiellement, par les secteurs de l’agriculture, du Bâtiment, Travaux Publics et Hydraulique (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP), l’Industrie et les Services.

En effet, le secteur de l’Agriculture a connu une croissance de 2,7% en 2019 contre 3,5% en 2018 alors que le BTPH, y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) a progressé de 3,8%, un taux stable par rapport à l’année d’avant.

Le secteur de l’Industrie, a également enregistré une croissance de 3,8% en 2019,  presque similaire à celle de 2018 (3,9%) alors que les services ont connu un accroissement de 3%, précisent les données de l’ONS.

Le PIB nominal est passé de 20.452,3 milliards de DA en 2018 à 20.428,3 milliards de DA en 2019, enregistrant ainsi une légère baisse de 0,1% de la valeur courante.

Durant l’année écoulée, le déflateur du PIB a connu une baisse de 0,9% dans le sillage des fortes baisses des prix dans le secteur des hydrocarbures.

La croissance de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures est passée de +31,4% en 2018 à -7,8% en 2019.

En 2019, les valeurs nominales des exportations d’hydrocarbures ont baissé. Ainsi, les exportations sont évalués à 33,2 milliards de dollars contre 39 milliards de dollars en 2018, soit une baisse de 14,9%.

Les prix moyen du brut algérien sont passés de 70,9 dollars en 2018 à 64,7 dollars l’année dernière, soit une baisse du prix du baril de 8,7%.

Par tête d’habitant (PIB per capita), le PIB passe de 4.119,6 dollars en 2018 à 3.940,0 dollars en 2019, a relevé encore l’organisme public des statistiques.

Par ailleurs, l’ONS a précisé que la consommation finale totale (qui se compose de la consommation finale des ménages et celle des administrations publiques) a atteint 2% en 2019 contre 2,7% en 2018. Cette dernière a été tirée par la consommation des ménages (+2,1%), alors que celle des administrations publiques a augmenté de 1,9%.

S’agissant de l’investissement, l’Office a indiqué que l’évolution en volume de la formation brute du capital fixe (FBCF) était de 1% en 2019 contre 3,1% en 2018.

En valeurs nominales, la FBCF a baissé de 3,7% en s’établissant à 7.904,6 milliards de DA en 2019 contre 8.211,3 milliards de DA l’année d’avant.

Le taux d’accumulation de l’économie demeure important en 2019 , car la part de la FBCF dans le PIB est de 38,7% , ce qui révèle « un effort d’investissement important, mais qui est encore un investissement d’infrastructures et qui demeure le fait de l’Etat », a détaillé l’Office.

Pour les échanges extérieurs de marchandises et de services, ils ont également été caractérisés par une baisse en volume de 6,9% pour les importations et de 6,1% pour les exportations en 2019 par rapport à 2018.

L’économie algérienne a réalisé une croissance de 1,3% en 2017 et 3,2% en 2016, alors que le PIB hors hydrocarbures avait atteint respectivement 2% et 2,2% durant les mêmes années.

 

Sources, APS, ONS, DGPP

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